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En présence de Patrick Willocq présentant l'exposition inédite de la selection publiée dans le dernier 6mois

Une soirée au cours de laquelle Marie-Pierre Subtil commentera une projection des portefolios présentés dans le 6mois#8.

Récemment sélectionné par Azu Nwagbogu, Patrick Willocq était nominé au Prix Découverte des Rencontres d'Arles 2014.

Sa série On The Road From Bikoro to Bokonda, DR Congo a remporté le prix de l’Agence française de développement du meilleur reportage photo et a été exposée dans plus d’une dizaine de festivals internationaux, dont Paris Photo 2012 et Photo Off (Paris) 2013. Parmi ses autres travaux, on peut citer The 4 Seasons in Shanghai, exposé au Festival européen de la photo de nu à Arles, et Walé O Konga I, exposé lors du festival Portrait(s) à Vichy. Avec I am Walé Respect Me, Patrick Willocq est finaliste des LensCulture Exposure Awards 2013 et a été sélectionné pour faire partie des « personnes à surveiller en 2014 » par le British Journal of Photography.

Au lendemain de leur premier accouchement, elles quittent leur mari et passent plusieurs années recluses avec l’enfant. Les Walés ont un statut envié chez les Pygmées du nord de la République démocratique du Congo. Les hommes ne peuvent pas les côtoyer, mais une dizaine d’entre elles ont accepté la compagnie de Patrick Willocq. Il est le premier photographe à pénétrer leur intimité.

Autodidacte, Patrick Willocq se consacre à la photographie depuis vingt-cinq ans. Il a vécu plus de trente ans à l’étranger, dont sept ans en République Démocratique du Congo.

Patrick Willocq, 45 ans, a passé son enfance au Congo. Son départ, à l’âge de douze ans, est une déchirure. Longtemps, il regrettera de n’avoir pas salué une dernière fois l’homme qui s’occupait de lui. Trente ans plus tard, l’enfant est devenu cadre pour une multinationale en Asie lorsqu’il apprend que « Papa Axel », 73 ans, est toujours vivant. Il s’envole pour le Congo comme on part en pèlerinage.

De retour à Hong-Kong, le manager n’est plus le même : « J’ai pris conscience que je n’étais pas heureux dans ma vie ». Il veut redécouvrir l’Afrique et se consacrer à sa passion, la photographie. Trois ans après sa « révélation », en 2012, il démissionne et s’installe à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

C’est au hasard d’une expédition en brousse qu’il croise pour la première fois « une femme rouge ». Le photographe pose des questions. Personne n’est capable de lui répondre. Il mène sa propre enquête, partage le quotidien de treize Walés. Puis il se lie avec Martin Boilo, ethnomusicologue, directeur du musée de Mbandaka. Celui-ci s’attèle à la traduction des chants écrits par les Walés pour leur cérémonie de sortie.

Fasciné par ces évocations hautes en couleurs, le photographe décide de leur donner vie. Aidé d’un artiste plasticien congolais et des villageois, il construit de petits théâtres qui reproduisent les scènes chantées. Les Walés se prêtent au jeu, incarnant leur propre rôle dans les tableaux reconstitués par l’artiste. « C’est devenu un projet communautaire malgré moi », sourit Patrick Willocq, qui rémunère les villageois impliqués dans la construction des théâtres et aide les Walés en difficulté à constituer leur « valise ». Il admire ces tribus et leurs valeurs, obsolètes aux yeux du monde occidental. Les jeunes femmes l’appellent « le roi des Walés ».

En savoir plus sur Patrick Willocq

- son site,

- interview LE POINT : ici

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