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Natacha Mars
La carte et le territoire, parcours d'exils
Vernissage le mercredi 13 septembre 2017
Trouver le sens dans le contre sens, les sens interdits, avancer face au Mistral puis longer les murs de la ville. S’y perdre, s’y retrouver. Trouver l’essence, l’essentiel. Debout KO au milieu du chaos, nous avançons. Que sont nos rêves devenus ? À quoi faut-il jouer quand tout se joue de nous ? Qu'est ce qui se dit dans ce qui ne se dit pas ? Décoder les codes d'un monde qui se transforme, se transfigure, s'abîme, se fissure. Y lire aussi et entre les lignes tous les cris muets des exilés d'ici ou d'ailleurs. Des sans voix. Des qui cherchent leurs voies, une voix, un port, un refuge. Des qui veulent aussi, rage au coeur, rester ce qu’ils sont. Garder sous le pied une trace de la racine.
La street-photographie, révèle à travers son écriture et peut être plus efficacement que de longs discours, le destin commun d’une société, cette dimension humaine de la plate vérité historique. Il fallait aussi dire Marseille autrement : dévoiler une partie de son âme, sa fragilité sous la brutalité, cette arrogante irrévérence que les gens d’ici portent comme un emblème d’où qu’ils viennent, et qui les rassemblent. A Marseille c’est peut être le souk, mais « on craint dégun »… Elle est là, l’énergie unique de cette ville. Le soleil et la Méditerranée y sont aussi pour quelque chose.
Natacha Mars, parisienne de naissance, l’a choisie après avoir beaucoup voyagé à travers les pays du sud, les sociétés traditionnnelles. Ancienne journaliste devenue thérapeute, une vie aux antipodes, partout elle a appris a replanter sa tente, trouver son chez soi chez les autres, son soi à soi en terres inconnues. Connaître, reconnaître et renaître. Aujourd’hui elle est d’ici tout en étant toujours d’ailleurs. Comme ceux qu’elle photographie dans la rue, sur la plage. Avant de parler il faut savoir se taire, observer les gens, les écouter. Les regarder vivre et puis sourire. Après seulement tenter avec délicatesse, un zeste d'humour, à raconter en une image, une petite histoire. Comme un conte, une métaphore. Se faire, et avec humilité, la voix des sans voix. La photographie est devenue son double langage. Dire! tout bas les signes de l'invisible, extraire la lumière de sa gangue de plomb, fondre l'inutile bavardage éclos des abîmes jusqu'à retrouver le sel. Le sel de la mer, celle qui les a tous porté jusqu’ici, celle qui relie les terres et les îles. Le sel de la vie.
« La carte n’est pas le territoire » Alfred Korzybski
Mieux connaitre natacha Mars sur instagram, ici
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Vernissage le mercredi 13 septembre 2017 à partir de 19:00
Exposition du 14 septembre au 14 octobre 2017
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Mar Sáez
Vera y Victoria
Vernissage le mercredi 8 mars 2017
Vera a avoué à Victoria qu'elle était transsexuelle le jour où elles s'embrassèrent pour la première fois, c'était dans un parc. Cette révélation n'a rien changé à leur attirance respective, et au cours des quatre années où elles vécurent ensemble, elles s'aimèrent comme elles n'avaient jamais aimé auparavant.
Durant cette période, Vera et Victoria n'étaient plus deux personnes distinctes, elles ne furent plus qu'une et construisirent une maison ensemble, emplie de rêves et de projets d'avenir. Vera et Victoria restèrent indifférentes au regard que l'on pouvait porter sur leur relation, et s'adonnèrent complètement à leur amour et à leur passion.
Le livre
Présente au vernissage, Mar Sáez dédicacera son livre à l'occasion du vernissage
Edité par André Frère Édition, Le livre prend la forme d'un journal visuel, réalisé entre 2012 et 2016 à travers lequel l'auteur Mar Sáez tente de pénétrer puis de décrire l'univers intime de Vera et Victoria.
L'univers d'une relation amoureuse très intense à travers lequel de nouvelles facettes des rapports dans le couple ont émergées. Pas mieux, pas pire, que pour un autre type de couple.
Mar Sáez
Sélectionnée pour le prix découverte de l'édition 2016 de PhotoEspaña, Mar Sáez est une jeune photographe espagnole, basée à Madrid. En 2015, elle collabore avec le Musée Reina Sofia en Master d'histoire de l'art contemporain.
Dans ces derniers projets, elle étudie la question très actuelle du genre.
Mar Sáez est représentée par Galeria Pilar - Madrid, España
Pour mieux connaître Mar Sáez, c'est ici
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Vernissage le mercredi 8 mars 2017 à partir de 19:00
Exposition du 8 mars au 8 avril 2017
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Pauline Alioua
PHANTOMATIC //Nowhere to be seen
Vernissage le mercredi 5 octobre 2016
Pauline Alioua fait ses premières photos à l 'adolescence, inspirée par la pratique de son père. Elle étudie la psychologie cognitive et les sciences de la communication. Elle se nourrit depuis toujours du cinéma des années 70 (Scorsese, Antonioni, Wenders, Kubrick). C'est une personne sensible, curieuse, écorchée et autodidacte.
Après avoir exercé diverses activités au cours de ses nombreux voyages dans le monde, elle se lance pleinement dans la photographie en 2010 en tant que photographe freelance à Paris. D'abord intéressée par le corporate, le photoreportage de concert et la réalisation de portfolios, elle réalise des commandes institutionnelles et collabore avec des musiciens, des comédiens et des cinéastes.
Parallèlement, elle développe un travail d'auteur sensible autour de l'être humain, où à partir de questionnement intimes et existentiels elle interroge le monde. Ses images, oscillant entre le réel et le l'onirisme accrochent par leur force narrative et poétique.Sa pratique intensive de l'argentique lui apporte un savoir-faire particulier et marque profondément son identité visuelle.
En 2015 elle fait une résidence à Berlin, qui donne lieu à une exposition et la parution d'un livre Phantomatic // Nowhere to be seen qu'elle auto-édite en 100 exemplaires.
Née en 1986, elle vit et crée aujourd'hui à Marseille.
Pour mieux connaître Pauline Alioua, c'est ici
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Vernissage le mercredi 11 mai 2016 à partir de 19:00
Exposition du 11 mai au 11 juin 2016
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Rues vides, plages désertes, routes brumeuses. Des silhouettes d'hommes anonymes,des ombres. Voitures à l'arrêt, pneus crevés, parasols repliés. Sous la pluie ou dans la chaleur qui écrase, un sentiment étrange de fin du monde circule, en suspens, à travers les images de Pauline Alioua.
Que s'est-il passé ? Est-ce que quelqu'un a disparu ?
A l'occasion du vernissage Pauline Alioua dédicacera son livre, produit à compte d'auteur à 100 exemplaires.
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En avant-première du Festival Photomed 2016
Rétine présente
Ambroise Tezenas
Medina
Vernissage le mercredi 11 mai 2016
Né en 1972, Ambroise Tézenas est diplômé de l'Ecole d'Arts Appliqués de Vevey (Suisse) en 1994. Il s'installe à Londres puis à Paris où il collabore avec la presse française et internationale. En 2001, le déclin progressif du grand reportage, devenu trop onéreux pour des journaux pourtant de plus en plus consommateurs d'images, l'incite à adopter une façon de travailler à la fois plus personnelle et plus rigoureuse. C'est le début d'un travail de longue haleine sur la mutation de la ville de Pékin venant de se voir attribuer les JO de 2008. Troquant le Leica du reporter pour la chambre à moyen format, il va, cinq années durant, revenir photographier les mêmes lieux.
Toutes ces années passées dans le photoreportage ont laissé leur empreinte dans les images de paysages urbains réalisées par Ambroise Tézenas. La dimension esthétique va de pair avec un réel souci de construire une histoire et d'initier une réflexion dépassant le choc visuel.
Son livre «Pékin, théâtre du peuple», reçoit le Leica European Publishers Award for Photography en 2006. Exposé aux Rencontres d'Arles ou au Kunsthal Museum de Rotterdam, ce travail fait partie aujourd'hui de la collection publique de la Bibliothèque Nationale de France.
En 2009, il reçoit le Nikon Story Teller Award lors du PDN Photo Annual (USA) pour ses photographies sur Cuba, réalisées en commande pour le New York Times Magazine, dont il est un collaborateur régulier depuis 2007.
Son dernier livre I was here, tourisme de la désolation a été publié en 2014 par Actes Sud et Dewi Lewis Publishing; ce projet photographique visant à illustrer le tourisme macabre dans le monde à travers 12 sites, invite à une réflexion sur l'intérêt croissant des visiteurs pour les lieux liés au drame.
Nominé pour le Prix Pictet en 2012, il continue à travailler pour la presse américaine dont le New Yorker, TIME, et le T magazine. (Galerie Melanie Rio)
Pour mieux connaitre Ambroise Tezenas, c'est ici
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Vernissage le mercredi 11 mai 2016 à partir de 19:00
Exposition du 11 mai au 11 juin 2016
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Je marcherai le long de l'Huveaune
Chris Garvi
Vernissage le mercredi 3 février 2016
Je marcherai le long de l'Huveaune
Ca aurait dû être le Mississippi.
Mais l'Huveaune, c'était plus raisonnable.
J'ai entendu parler d'un projet délirant qui aurait pour dessein de recouvrir la rivière sur toute sa longueur dès son entrée dans Marseille. Je marcherai le long de l'Huveaune est une réaction à cette rumeur...
Ce n'est pas un documentaire économique, sociologique ou politique que j'ai voulu réaliser le long de l'Huveaune : si la rivière naquit des larmes d'une sainte, Marie-Madeleine, alors c'est la promesse d'un parcours poétique qui m'a attiré.
Des rivières comme l'Huveaune coulent à chaque coin de la planète. Par endroit, l'Huveaune est une vraie poubelle, et notamment aux abords de Marseille. On y trouve de tout à l'intérieur et parfois des choses invraisemblables.
Mais ce n'est pas ce que j'ai voulu photographier...en tout cas, pas de manière frontale. Ce que j'ai voulu photographier, c'est le passage de l'homme, l'empreinte qu'il laisse sur son territoire. Ici, ailleurs. J'y ai cherché des symboles, des leitmotivs et des questions.
Je remercie infiniment les personnes qui se sont laissées (et se laisseront !) photographier, qui ont compris et ont montré de l'intérêt pour ce projet ...Sans ces portraits, "Je marcherai le long de l'huveuane" n'aurait pas lieu d'être.
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